Ode au rhum

Noyé au fond du verre, le regard s’enlumine
De ces tons polychromes, ces lumières opalines
Il allume les sens, emmielle la pensée
Le liquide orangé emparfume le nez
Il est de ces nectars embaumant le palais
Enflammant la mémoire de ses notes boisées
Je me noie dans ces plis de satin mordoré
Ma langue s'alanguit sous sa caresse dorée

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Eau de rhum, ode au rhum
Parfum doux des Antilles, élixir de vanille
Ode au rhum, eau de rhum
Dans ta robe vermeille, tout le feu du soleil !

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Sous la fièvre liquide et la chaleur languide
Le rhum et la salsa me fascinent, fluides
Quand les congas s’animent et le chœur s'éruptionne
Ma raison s'abandonne et mon cœur vibrionne
Puerto Rico, Jamaïque ou Panama
Naufragé(e) de liqueur, peu importe l’endroit
Envoûté(e) par la danse, enivré(c) de tafia,
Je sombre pour Cuba et ses tumbadoras.

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Eau de rhum, ode au rhum

Parfum doux des Antilles, élixir de vanille

Ode au rhum, eau de rhum

Dans ta robe vermeille, tout le feu du soleil !

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Dans la folle cadence, le rhum englue mes sens
Sa belle robe ambrée incendie ma conscience
Je ne peux résister à la folie qui danse
La musique me prend et me tourne et me lance
Et le rythme insensé des percussions frappées
Emprisonne mon être dans ce bal effréné
La belle sarabande que je ne veux quitter
M’a conduit dans tes bras et m’emporte à jamais…

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Eau de rhum, ode au rhum

Parfum doux des Antilles, élixir de vanille

Ode au rhum, eau de rhum

Dans ta robe vermeille, tout le feu du soleil !

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