Jusqu'à la cime

Avant que de tourner aux vieillards cacochymes

Avant que de finir sans saveur ou infirmes

La fin venant toujours dans dépôt d'préavis

On préfère te chanter la vie de tes envies

Plutôt que d'les sucrer, nous on aime les croquer

Les fraises parfumées du jardin d'à côté

Et si c'est pour finir petit vieux racornis

On les préfère sans sucre mais aux goûts d'nos envies

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La vie-régime, la vie-déprime

l'envie décime et pousse au crime

Mais quand la vie, la vie intime

S'orne de rimes et tout anime

Alors l'envie d'la vie sublime

Les jours et nous tire de l'abîme

La vie de nos envies ranime

Nos envies d'vivre jusqu'à la cime

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Avant que de crouler, écrasés par les ans

Laisse-nous te chanter qu'il est bon d'être vivant

Que si la vie te rince, c'est pour mieux te laver

Des emmerdes, des Sapiens, des soucis, des coincés

Que si tes jours sont lourds et ton cœur à l'envers

Que si c'est pour durer sans amis et sans verres

Cent ans de vie sans vie, sans envie et sans air

De la bulle de savon, on préfère l'éphémère !

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La vie-régime, la vie-déprime,

l'envie décime et pousse au crime

Mais quand la vie, la vie intime,

S'orne de rimes et tout anime

Alors l'envie d'la vie sublime

Les jours et nous tire de l'abîme

La vie de nos envies ranime

Nos envies d'vivre jusqu'à la cime

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Parait qu'pour vivre heureux, il suffit d'se cacher

Moi c'est derrière tes yeux que j'voudrais m'enfermer

Pour vivre ta vie en double, à ton cœur m'enchaîner

Et dans tes bras serrés, finir emprisonnée

Au temps qui passe, hélas, et qui prend la mesure

Nous on préfère toujours le temps d'la démesure

Le temps pressé des croches plutôt qu'le temps d'une blanche

A moins que cette dernière, de la soif nous étanche

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La vie-régime, la vie-déprime

L'envie décime et pousse au crime

Mais quand la vie, la vie intime

S'orne de rimes et tout anime

Alors l'envie d'la vie sublime

Les jours et nous tire de l'abîme

La vie de nos envies ranime

Nos envies d'vivre jusqu'à la cime

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